Nous attendons tous ce moment, mais quand vient le jour, nous avons peur. C’est plutôt logique, car il faut du temps pour retrouver notre rythme habituel. Surtout pour les enfants qui ont commencé à fréquenter la classe, ils sont sous la tension.
Le bilan de l’éducation face au déconfinement
C’est vrai que nombreux sont les dirigeants qui ont encore refusé d’ouvrir les écoles pour cette semaine. Selon eux encore, c’est un risque pour les enfants de s’exposer en ce moment. Et pourtant plus de 80 % des écoles sont ouvertes, plus de 30 % des enseignants ont pris sa classe. Le reste continue de faire les cours à distance.
Un rappel de directives de protocole sanitaire
Le Premier ministre a annoncé le 4 mai dernier les directives à suivre pour la reprise des cours à l’école.
Ce sont les primaires qui entrent le 12 mai. À chaque classe, on ne découvre qu’une quinzaine d’élèves qui sont soutenues par un prof. Pour ces 15 élèves, seuls les prioritaires y sont admis, dont les enfants du personnel soignant qui n’ont personne pour les garder, les handicapés qui ont besoin d’un suivi personnel, et les enfants décrocheurs (ce sont des enfants qui ont besoin d’encadrement scolaire parce qu’ils dérapent). Pour les collégiens, ils commencent le 18 mai les 5e et 6e, et mi-mai les 4e et 3e. Quant aux lycéens, on verra les nouvelles directives à la fin du mois de mai. Pour l’Université, ils prendront leur tour en mois de septembre.
Selon ces directives, ce sont les petits qui entrent en premier, la raison est que les enfants moins de 10 ans sont encore moins nombreux à l’attaque du virus. Seules les écoles dans les zones vertes sont déclarées ouvertes et celles qui ont eu l’autorisation à cela.
Enfin, un mot sur les gestes à faire : chaque élève met de cache bouche, on prend les mesures pour la désinfection des mains, la distance est à respecter, et l’enseignant doit toujours commencer aux informations de protection à faire au quotidien.